Entre octobre 2019 et novembre 2020, nous avons collecté 1500€ dans le cadre de notre programme Respect Animals. Nous avons décidé d’en faire profiter trois structures œuvrant pour la protection animale avec un don de 500€ pour chacune d’entre elle.
Ainsi, nous avons reversé 500€ au Refuge de l’Arche situé à Château-Gontier-sur-Mayenne (53200). Depuis 45 ans, ce dernier recueille des animaux de la flore sauvages en détresse et des animaux sauvages issus de milieux captifs. Plus précisément, le refuge accueille des animaux vivant dans un milieu inadapté ou blessés, retrouvés en pleine nature ou provenant de trafics d’animaux, de laboratoires, zoos, cirques ou encore de particuliers.
Crédit photo : Refuge de l’Arche
Les animaux issus de milieux captifs poursuivront leur vie au refuge ou seront transférés vers une autre structure d’accueil adaptée. Les animaux sauvages soignés retourneront quant à eux à la nature, après avoir été pris en charge au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage Locale « Valentine et Jacques Perrin », dont le champ d’action s’étend sur 3 départements : la Mayenne (53), la Sarthe (72), le Maine et Loire (49). Ce centre est fermé au public afin de limiter le stress des animaux et leur contact avec l’Homme.
Au refuge de l’Arche, chaque animal a son histoire. On découvre par exemple que Martha, l’Ours Brun a rejoint le refuge de l’Arche en 2012 après avoir vécu plus de 26 ans dans une fosse bétonnée dans le zoo de Poitier. Après des années de signalement de la part des défenseurs des animaux auprès de la ville de Poitier, c’est après la mort de son congénère Barth que Martha a pu rejoindre le Refuge et découvrir un terrain en herbe, qu’elle partage avec ses congénères et deux louves.
L’association le CEPAN (Club d’Étude et de Protection des Animaux et de la Nature) existe depuis 1968 et a été reconnue d’utilité publique en 2014. L’association gère le Refuge de l’Arche, ouvert au public et le Centre de Sauvegarde de la Faune Locale Sauvage « Valentine et Jacques Perrin », non accessible par le public. Dans ce dernier, un vétérinaire et 6 autres personnes travaillent pour s’occuper des animaux sauvages en détresse, avant de les relâcher dans leur environnement. Au Refuge de l’Arche, se sont les animaux sauvages et exotiques qui sont soignés après avoir été placés à la suite de décisions de justices (ordres des services des douanes ou de la préfecture). Ainsi, 1300 animaux vivent au refuge, dont 99% sont nés en captivités et totalement imprégnés de l’Homme, ils sont donc incapables d’être relâchés et de vivre à l’état sauvage.
Le refuge de l’Arche accueil des animaux provenant de l’ensemble du territoire national. Quant au centre « Valentine et Jacques Perrin », il vient en aide aux animaux de la faune sauvage du Pays de la Loire.
Environ 50% de notre trésorerie provient des recettes du Refuge de l’Arche, grâce à son ouverture au public. 25% provient des dons de particuliers ou de plus grandes associations comme l’Association Brigitte Bardot ou encore 30 Millions d’Amis. Enfin, 25% provient de financements publics. En effet, le refuge est également un centre d’insertion à l’emploi subventionné. En effet, nous avons opté pour une démarche globale ou nous lions protection animale, insertion sociale et management responsable.
Tout comme l’ensemble des dons que nous percevons, les fonds vont servir à supporter les coûts de fonctionnement du Refuge et du Centre de Sauvegarde, l’alimentation des animaux, des investissements en matériels et structures d’accueil, soins vétérinaires etc. Avec la crise sanitaire, le refuge a dû fermer ses portes et c’est un manque à gagner de 40% sur les entrées visiteurs dont a souffert l’association.
L’ours Bony a été placé au Refuge il y a peu et fait désormais l’objet d’une enquête en cours. Après avoir été détenu pendant plusieurs années chez des dresseurs d’ours dans le Loir-et-Cher (41), lui et sa congénère femelle Glasha ont été saisis et pris en charge pour cause de maltraitance. Malade, Bony a dû subir une grosse opération dentaire au Refuge. Glasha vit pour l’heure dans un autre refuge en Allemagne. Tous deux souffraient de stéréotypie à leur arrivée, soit un ensemble de gestes répétitifs rythmés sans but apparent, mais qui n’ont cependant pas le caractère compulsif des tics.
Installé au refuge à titre provisoire seulement, la décision de justice quant au placement de Bony devrait être rendue publique début septembre.
Tout distingue le Refuge d’un zoo. Le Refuge est avant tout un lieu pédagogique où l’objectif est de faire réfléchir à ce qu’implique la captivité des animaux. L’animal n’est pas un objet commercial mais un sujet à part entière, avec des droits. Le Refuge de l’Arche n’encourage pas la reproduction des animaux comme dans les zoos et ces derniers peuvent faire le choix de ne pas être vus et de se mettre à l’écart du public s’ils le souhaitent. Par ailleurs, en tant qu’association, l’objectif n’est pas de faire du profit, aucune sélection n’est faite sur les animaux et si le Refuge en a la capacité, ils sont tous accueillis, sans distinction de race ou de condition physique.
En tant qu’association, tout le monde peut devenir membre ! C’est quelque chose de très important pour nous car en plus des fonds collectés à l’issue des adhésions, un nombre important d’adhérents nous confère un poids dans la société et nous permet de porter plus loin notre parole pour défendre les droits des animaux. Alors n’attendez plus et rejoignez l’association car c’est en nombre que nous pourrons œuvrer pour la protection animale.
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L’équipe d’Animoz : Maëva, Anaïs, Johan, Clément et Bastien
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